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1 animal sur 10 souffre lors de ses déplacements en voiture, train, avion ou en bateau. Certes, un chien malade en voiture n’a rien d’alarmant. Il s’agit, néanmoins, d’un désagrément dont on aimerait fort bien se passer.

Heureusement, et grâce à une meilleure connaissance des causes du problème, des solutions existent de nos jours. Des méthodes très efficaces ont été mises au point pour permettre à votre chien de goûter, lui aussi, aux joies du voyage en voiture.

Quelles sont donc les causes du mal des transports chez les chiens et comment y faire face en toute sérénité ?

Les causes du mal des transports chez le chien

Il existe deux raisons majeures à ce problème. Le dysfonctionnement de l’oreille interne et le stress. 

Les troubles de l’oreille interne 

L’oreille interne est un petit organe situé à la base du crâne. En plus de son rôle primordial dans l’audition, il permet l’appréhension et l’analyse de chaque mouvement de la tête (donc du corps en général) dans l’espace. C’est grâce à cette fonction que l’homme et les animaux peuvent se situer dans leur environnement et, surtout, se maintenir en équilibre et se déplacer sans tituber à chaque pas.

Un léger dysfonctionnement de ce minuscule appareil peut nous faire perdre le sens du haut et du bas, de droite et de gauche ou encore de déplacement et d’immobilité. Il en résulte des vertiges, des sensations de déséquilibre, de rotation de l’environnement et de notre corps et, pour finir, des haut-le-cœur et des vomissements. 

Imaginons un chiot assis dans une voiture roulant à toute vitesse. Son oreille interne, encore peu développée, est totalement perturbée par le fait que le corps soit à la fois immobile et en mouvement. Ne comprenant rien de ce qui lui arrive, le pauvre animal est totalement désorienté. Il est alors sujet à des accès de panique pouvant se traduire par des réactions spectaculaires (tremblements, gémissements…) effrayantes pour son maître ou sa maîtresse. 

Le stress 

Plusieurs facteurs peuvent déterminer le rapport de votre chien à la voiture. Souvent, il associe les déplacements en automobile à un événement dont il garde un mauvais souvenir.

« La dernière fois que je suis monté dans cette voiture, c’était pour aller me faire piquer par cet effrayant personnage à la blouse blanche. Et voilà que ça recommence. Ça me rend malade ! »

L’autre facteur du stress en voiture est la sensation de confinement. Voyager pendant des heures, cloîtré dans un espace qu’est la voiture, a forcément des effets négatifs sur l’état de l’animal. Quelles que soient les causes du mal des transports chez votre chien, il est conseillé d’y remédier dès l’apparition des premiers symptômes. 

Les symptômes d’un chien qui se sent mal en voiture

Les signes indiquant que votre chien supporte mal le voyage peuvent varier d’un animal à l’autre, mais globalement, ils sont les mêmes, à savoir :

  • Bâillements,
  • Halètements ;
  • Troubles digestifs,
  • Nausées et vomissements ;
  • Agitation ou apathie ;
  • Tremblements ;
  • Salivation excessive ;
  • Diarrhée et marquage urinaire ;
  • Etc.

Certains de ces symptômes, comme les vomissements, sont plutôt liés à des troubles de l’oreille interne. D’autres, comme les tremblements, l’agitation, les gémissements ou les aboiements, signifient que votre chien est stressé ou qu’il a très peur. 

Comment transporter votre chien dans la voiture en toute tranquillité

Heureusement, beaucoup de choses peuvent être faites pour aider votre chien à supporter (et, pourquoi pas, à apprécier) les déplacements en automobile.

Le premier geste serait de consulter un vétérinaire qui déterminera la nature et les causes du problème. Vous pourrez ensuite prendre les dispositions adéquates et dont certaines tiennent du simple sens commun.

Assurer de bonnes conditions de voyage à votre chien

humain rassurant un chien
  • Mettez à sa disposition des jouets et des objets familiers ;
  • Évitez de lui donner à manger au moins deux heures avant le début du trajet ;
  • Faites en sorte qu’il puisse regarder dehors et apprécier le paysage pendant le voyage ;
  • Conduisez calmement afin qu’il ne soit pas trop secoué par les vibrations du véhicule. Si nécessaire, installez-le au sol, aux pieds de l’un des passagers ;
  • Évitez de fumer et, si possible, de manger dans la voiture ;
  • Aérez régulièrement le véhicule et faites en sorte que la température y soit adéquate ;
  • Arrêtez-vous aussi fréquemment que possible pour des bols d’air frais et des moments de détente ;
  • Si le chien remue, gémit ou aboie, évitez de le gronder, car cela ne fera qu’accentuer son malaise ;
  • S’il est trop agité, séparez-le du conducteur à l’aide d’un filet ou d’une grille pour éviter des accidents et ne pas donner lieu à davantage de tensions à l’intérieur du véhicule.

Lors de vos arrêts, si vous voyez que votre chien ne se sent pas bien, pensez à le tenir en laisse. Vous avez beau le connaître, vous ne savez pas toujours ce qui peut lui traverser l’esprit. Désorienté et lassé du voyage, il serait tenté de répondre au fameux appel de la forêt et de prendre la poudre d’escampette. 

La thérapie comportementale

Des méthodes thérapeutiques de plus en plus populaires ont été mises au point et sont utilisées pour aider les chiens à surmonter le mal des transports.

« Encore des rendez-vous et des séances de dressage à des tarifs exorbitants et sans résultats garantis ! » diriez-vous.

Le fait est qu’il s’agit d’une thérapie que vous pouvez mettre en place par vous-même. Elle consiste tout simplement à habituer progressivement votre chien aux déplacements en voiture. En voici les grandes lignes :

  • Pendant une semaine, installez-vous chaque jour avec lui pendant 10 à 15 minutes dans votre véhicule sans démarrer. Essayer de rendre ces moments aussi agréables que possible. Vous connaissez votre chien, vous trouverez bien quelque chose qui lui ferait plaisir.
  • Passez à de courts trajets autour du quartier. Ne traversez que des endroits qui lui sont familiers.
  • Augmentez la durée des trajets en voiture progressivement. Emmenez-le dans des endroits où il n’a jamais été auparavant, mais pour l’y promener ou, éventuellement, le laisser jouer avec d’autres chiens. Il s’agit de faire en sorte qu’il puisse garder le meilleur souvenir possible de ces aventures en terres inconnues.
  • Soyez naturel pour qu’il ne se rende pas compte de la « supercherie ». 
  • Si tout ne se passe pas aussi bien que vous l’avez espéré, ne lui montrez pas que vous êtes contrarié. Surtout, évitez de le gronder. 

Bien sûr, il faut se préparer à la possibilité que cette thérapie ne fonctionne pas. Si tel est le cas, il n’y a pas lieu de désespérer. D’autres méthodes existent, elles ne sont peut-être pas ce dont vous rêviez pour votre chien, mais elles ont le mérite de lui épargner bien des désagréments, voire des souffrances certaines. 

Le traitement médicamenteux

Malheureusement, pour certains chiens, il est nécessaire de recourir à des médicaments. C’est surtout le cas quand le mal des transports est dû à un trouble de l’oreille interne. Il s’agit d’un problème courant et purement physiologique contre lequel vous ne pouvez rien. Il n’y a donc lieu ni de s’inquiéter ni de culpabiliser. 

Le vétérinaire peut en effet prescrire un traitement contre les vomissements. Il s’agit d’anti-vomitifs ou antihistaminiques avec de légers effets sédatifs.

Si l’idée d’administrer des médicaments à votre chien vous répugne, sachez qu’il existe également des formules antistress. Plus naturelles et moins envahissantes, elles s’utilisent sous forme de spray, de diffuseur ou de collier. Composées essentiellement de phéromones apaisantes, elles aident à relaxer le chien tout au long du voyage. 

Enfin, le vétérinaire peut vous orienter vers des traitements homéopathiques de plusieurs semaines.

Vous l’aurez remarqué, les gestes à adopter pour aider votre chien à faire bon voyage sont à peu près identiques aux dispositions que vous prenez pour que vous puissiez, vous-même, voyager en paix. Il serait donc bon de toujours se dire, avant et pendant le trajet : de quoi aurais-je besoin et qu’est-ce qui me ferait bien plaisir si j’étais à sa place ?

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